Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 16:29

Bienvenue à Bouquinbourg, blog littéraire de Soukee

 

Reçu cette semaine, j'ai dévoré d'une traite Les vestiges de l'aube, premier  roman de David S. Khara. N'étant pas une fervente adepte des thriller, celui-ci m'a néanmoins intriguée... Et je n'ai pas été déçue !

Barry Donovan, flic New Yorkais, est empêtré dans une enquête pour meurtre. Depuis les attentats du 11 septembre, sa vie est brisée et le désespoir le submerge.
Sa rencontre avec Werner Von Lowinsky, sur internet, redonne un sens à sa vie. Son interlocuteur est une oreille bienveillante et sa présence virtuelle est apaisante.
Mais ce que Barry ignore, c'est que Werner  n'est pas un homme comme les autres... Werner est un vampire. Un vampire vivant reclus dans le sous-sol de son ancienne propriété. Et sa rencontre avec Barry lui insuffle un regain de vitalité et d'humanité très grisant. Les deux hommes s'entraident au gré de leurs discussions régulières, et entre eux naît une amitié peu commune...

Autant vous le dire tout de suite, je me suis régalée avec ce roman !

 

Et pourtant, les vampires dans la littérature et moi... Surtout en ce moment avec cette déferlante de bit-lit plus ou moins réussie... Bref, disons que je suis une lectrice exigeante avec ce thème !


Et avec ce thriller, j'ai été satisfaite au-delà de ce que j'espérais ! Le personnage de Werner, le vampire, est doté d'une humanité rare, de sentiments d'empathie et de compassion étonnants. L'intrigue, centrée sur les deux personnages principaux, avance à bon rythme, tout en laissant une grande place à la psychologie de Barry et Werner.
Ces deux personnages en souffrance trouvent un réconfort inattendu dans leur correspondance virtuelle quasi quotidienne. La lecture est fluide, les chapitres alternant la focalisation sur l'un ou l'autre (symbolisée par une police en italique ou non).
On est loin du mythe du vampire gothique, écumant les cimetières et saignant avec délectation de pauvres humains, victimes faciles et inoffensives. Werner est un vampire très humain, dont la vie a pris fin lors de la guerre de Sécession, et qui cherche, désormais, à reconquérir ses sentiments et un semblant de vie. Sa rencontre avec le personnage de Barry, brisé par la tragédie des Tours jumelles, va être le déclic dans son éternité d'inaction et d'attente.


Un excellent thriller qui modernise le mythe du vampire sans céder à la facilité. Un vampire qui se nourrit tous les cinq ans, raffole d'électro-ménager et navigue sur le web, quelle bonne idée !


Dernière interrogation, et non des moindres : à quand la suite Monsieur Khara ?? Je l'attends avec impatience !

 

Je remercie Blog-O-Book

et les Éditions Rivière Blanche pour ce livre reçu dans le cadre d'un partenariat. Et je remercie David S. Khara de m'avoir dédicacé son livre !


 

"Je me nomme Werner Von Lowinsky. Mon père était prussien et ma mère française. Mélange ô combien explosif si l'on se replace dans le contexte historique de mes jeunes années. Je suis né en 1812 à New York. Je suis un vampire. Voilà. Croyez-moi ou pas, craignez-moi ou pas, peu importe. Les choses sont ainsi." (p.11)

 

"Bien loin des caricatures décrivant des goules putrides, je corresponds plus à l'image d'un dandy qu'à celle d'un cadavre décomposé." (p.11)

Partager cet article
Repost0
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 16:22

Les voyages immobiles de Madame Charlotte, Blog littéraire

 

Ma note : 5

 

Mon avis :

 

Premier roman de David S.Khara, Les Vestiges de l’Aube est un roman plein de promesses que j’ai dévoré en une soirée. Tout un univers est mis en place dans ce qui constitue le premier épisode d’une série, qui j’espère gagnera en qualité et en intensité.

Werner Von Lowinsky, vampire reclus, démarre le récit et s’avère vite un personnage fascinant, hors du commun, une nouvelle incarnation du vampire. On assiste, ébahi, à l’éveil d’un vampire isolé depuis des décennies, à son ouverture au monde moderne, au XXIème siècle.

 

L’amitié qui le lie à Barry est assez touchante, elle lui permet de se sentir à nouveau humain, et lui donne envie de se mêler à cette époque qu’il ne connaît que via Internet.

Barry, jeune policier new-yorkais a un passé lourd de chagrin et de pertes. Son personnage est intéressant mais il faut avouer que celui de Werner bat tous les records et j’ai A-DO-RÉ son traitement. Le côté un peu désuet de Werner, avec tout ce que cela implique d’anachronisme, tranche avec l’aspect moderne de Barry. Malgré toutes leurs différences, les deux héros vont vite se compléter, même si leur conception de la justice sont loin d’être les mêmes. Cet antagonisme fondamental va paradoxalement les rapporcher.

 

L’intrigue policière n’est pas spécialement transcendante, elle n’est qu’un prétexte à la rencontre de deux personnages hors du commun, et à une vision du vampirisme à laquelle j’adhère totalement.

 

Cerise sur le gâteau, la fin nous annonce une suite des plus prometteuse. Je l’attends donc avec impatience !

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 17:58

Retrouvez le Cimmerien sur Psychovision.net

VESTIGES01



Tiens, un nouveau roman sur les vampires! Encore un…
Telle fut ma réaction en voyant l'annonce de la sortie de la publication de David S. Khara sur le site de Rivière Blanche. Car il faut l'avouer, en ce moment on croule sous les romans tendance vampirique suite au succès de Twillight et il y a de quoi être quelque peu blasé. Mais en bon amateur des créatures nocturnes, je me suis quand même laissé tenter, sans trop y croire au début, il faut bien l'avouer.
Mais fort heureusement j'ai dévoré ce roman loin, très loin de ce que l'on a l'habitude de voir et de lire, même si le connaisseur n'avancera pas en terre totalement inconnue. Il s'agit d'un premier roman et franchement je me suis régalé!


Prenez une série policière américaine, vous savez, une de celles qui se passent à New-York, avec des crimes violents, des exécutions sommaires et des meurtres tout aussi étranges les uns que les autres. Prenez ensuite un flic, solitaire, traumatisé par la violence qui règne dans sa ville, traumatisé par le 11 septembre aussi qui lui a enlevé sa femme et sa fille.
Ce flic s'appelle Barry Donovan, c'est un personnage rongé par la solitude et le mal de vivre qui tous les jours sort dans une ville de plus en plus violente et qui n'a comme unique contact social en dehors de cette violence que les chat rooms du net. C'est d'ailleurs sur le net qu'il rencontre un étrange personnage, Werner Von Lowinsky. Se crée alors entre les deux personnages une étrange amitié mais Werner est avant tout un prédateur, une créature se nourrissant de sang, bref vous l'aurez compris, un vampire! 

Dit comme ça, le roman de David S. Khara ne semble pas sortir du lot, n'être qu'un roman de vampires parmi tant d'autres. Grave erreur! D'abord, on est soufflé par l'ambiance de ce roman qui nous plonge dans une Amérique violente et traumatisée, une Amérique qui nous est décrite à différentes époques et dont le dénominateur commun est avant tout la violence, un pays ou règnent le racisme, le meurtre et la corruption. David S. Khara nous dépeint alors un vampire qui est bien plus humain que l'humanité entière et c'est là la force du roman et la preuve que l'auteur a compris ce qu'était aujourd'hui le vampire. Le vampire n'est plus forcément de nos jours le prédateur, le carnassier qu'il était par exemple chez Stoker, au contraire il est ici celui qui aide, qui va mettre ses dons au profit de l'enquête de Barry mais aussi celui qui va l'écouter et chercher à le comprendre.

En effet, "Les Vestiges de l'aube", plus qu'un roman fantastique, plus qu'un polar, est avant tout l'histoire d'une amitié trouble, étrange, c'est avant tout l'histoire de dialogues nocturnes ou deux personnages tentent de se comprendre, de s'aider et de s'aimer. Werner n'arrive pas à mettre de côté son aspect vampire et quant il veut aider le pauvre flic new-yorkais, ça finit en bain de sang mais pourtant quand Barry veut oublier la mort des deux êtres qu'il a le plus aimé, c'est le vampire qui l'écoute.
C'est beau, troublant, touchant et surtout admirablement bien écrit.
"Les vestiges de l'aube" est habité par une musicalité sublime, où se mélangent des voix, tantôt celle du vampire Werner, en focalisation interne (écrit au je) et tantôt celle de Barry, plus distante, comme noyée dans le son de cette ville américaine qui a été obligée de réécrire son histoire au lendemain du 11 septembre. Le mythe du vampire n'est ici qu'un prétexte à nous raconter des histoires troubles, tout comme dans les romans d'Anne Rice au final, pour nous dépeindre des sentiments humains et même plus qu'humains dans le cas de Werner!

Prétexte aussi que cette histoire policière, puisque ce n'est pas forcement ce que j'ai le plus retenu du roman. Alors bien sûr, elle est très bien menée et dirige le roman vers un polar à l'américaine, mais elle permet surtout encore une fois de mettre en scène les voix des deux personnages ainsi qu'une partie de l'histoire américaine qui semble passionner l'auteur. On plonge ainsi dans le passé, un passé qui ne veut pas mourir (là encore on retrouve une thématique du vampire), on se retrouve plongé dans le sud des Etats-Unis, ce qui n'est pas sans rappeler encore une fois Anne Rice, et David S. Khara va même jusqu'à nous faire rencontrer Lincoln. Là encore Werner, vampire classique, est une sorte de prétexte pour mettre en scène l'histoire de l'Amérique et c'est passionnant.

Quelques mots quand même sur ce Werner qui fera frissonner les amateurs de vampires, même si David S. Khara n'a pas voulu en faire un monstre sanguinaire. Ici, il reprend les attributs classiques du vampire, pas le genre à briller en plein soleil, non, il ne sort que la nuit et il a comme tous ses congénères des appétits féroces! Mais pour autant Werner n'est pas un monstre et il est bien plus humain que les humains. S'il tue c'est pour se nourrir au contraire des criminels que traque la police, ou bien car il croit ainsi aider Barry son nouvel ami.
On est de ce fait touché par le rapport qu'entretiennent ces deux personnages, le vampire est à la fois mère protectrice et peut-être aussi amant même si rien n'est expliqué dans le roman et qu'il s'agit plus d'un ressenti, preuve que la plume de l'auteur est toute tournée vers la subtilité. Et puis après tout le vampire est aussi la tentation érotique… David S. Khara prend tout ce qu'il y a de plus classique dans le vampire, il ne tente pas de changer les choses, mais par contre il nous offre un roman remplit d'émotions, troublant et avec une écriture originale et absolument maitrisée.

Il est vrai que le vampire est à la mode et étrangement, dès que l'on ouvre un roman de vampire où ce dernier est traité d'une façon un peu plus classique, on est surpris, preuve que ce dernier a bien évolué. Avec David S. Khara on est loin de l'effet de mode, on sent que chez ce jeune auteur il y a surtout la volonté de tendre vers quelque chose d'humain, voire d'humaniste et qu'à travers la figue du vampire c'est avant tout la mort, le deuil, la perte et la solitude qui sont fabuleusement mis en scène.

Au final "Les vestiges de l'aube" est un étrange roman, à la fois classique et en même temps terriblement original, une œuvre touchante et marquante, troublante et noire, entre le polar et le fantastique, admirablement bien écrite et que je ne peux que vous conseiller. Laissez-vous bercer par le bruit new-yorkais au milieu duquel deux voix vous répondent et prennent un peu de votre douleur, c'est ça toute la force de ce roman.

Le Cimmerien

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 17:48

Parfois — rarement —, j’ai envie de parler d’un livre, sans complaisance ni obligation (jamais rien d'automatique, même pour un ami ; que ce soit dit), mais juste parce qu’il m’a atteint ou présente quelque chose de particulier ; qui peut être relatif au texte, à l’auteur ou les deux. C’est le cas aujourd’hui, parce que ce premier roman ne ressemble pas à un premier roman : vous n’y trouverez ni nombrilisme ni lieu commun, mais une création gérée de main d’auteur, avec rythme, prise de risque et invention.

« Les Vestiges de l’aube » de David S. Khara, chez Rivière Blanche, montre un style qui oscille entre raffinement pesé et efficacité brute.

C’est, entre autres, une histoire policière à laquelle collabore un vampire bien singulier, expression d’une humanité de pleine amplitude qui va d’une certaine sensibilité sans sensiblerie à la plus pure bestialité sanguinaire. Entre lui et le flic en charge va naitre une amitié, ambiguë et salvatrice, étrangement évidente...

Alors que je ne suis pas très polar, j’ai tourné les pages avec enthousiasme. Peut-être est-ce le fait d’un dosage dans lequel l'enquête n’est que prétexte à rencontre de deux âmes brisées par la vie, par la mort, et en quête de profondeur autant que de preuves tangibles à celle-ci.

La narration, à point de vue variable, laisse toute latitude à penser que nous avons tous les éléments pour nous forger notre propre opinion et jouer de notre capacité de discernement.

Un roman de haute tenue, esthétique et pensé, qui va droit au but : vous capturer !

Je suis, pour ma part, un lecteur conquis … Vivement la suite ; la fin ouverte le suggère.

Eric L.E.
Auteur

Partager cet article
Repost0
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 18:22

VESTIGES01





Retrouvez les avis des lecteurs sur le site de
Philippe Lemaire,
illustrateur (de talent) de la couverture des Vestiges de l'Aube.

Merci à Philippe, Casiopée et Syndicien d'avoir partagé avec moi leurs premières impressions.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 17:48
concours-vestiges-aube



A l'occasion de la sortie de mon premier roman Les Vestiges de l'Aube, Vampirisme.com et les Editions Rivière Blanche s'associent pour vous faire gagner

10 exemplaires.

Pour ce faire, il vous suffit de répondre aux questions en utilisant le formulaire que vous trouverez sur le site Vampirisme.com .

A vos clics...

Partager cet article
Repost0
10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 15:17

http://blog.vampirisme.com/vampire/?670-khara-les-vestiges-de-l-aube


VESTIGES01Manhattan est en proie à une mystérieuse vague de meurtres. Barry Donovan, flic New Yorkais dévoré par le désespoir, mène une difficile enquête. Au détour d’un salon de discussion sur Internet, il fait la connaissance de Werner. Personnage passionnant et hors du temps, il se révèle un ami bien peu commun… Ce thriller fantastique marque le début des aventures de Werner Von Lowinsky. Des collines de la Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de sécession à nos jours, découvrez les secrets enfouis dans les Vestiges de l’Aube.

Voilà un roman plutôt bien écrit qui permet au stackanoviste du genre que je suis de sortir un peu des chemins de la bitlit. Si une relation entre un vampire et un humain est certes au centre de ce roman, on est cependant pas dans la romance fantastique, Werner et Barry développant une relation amicale forte mais dénuée de connotation amoureuse. On découvrira par ailleurs au fil du récit que leurs passés respectifs offrent certaines ressemblances troublantes, qui métaphorise ces deux êtres en deux attitudes possible vis à vis du chagrin.

Jamais larmoyant pour autant, le roman propose au lecteur une histoire policière pour le moins bien ficelée, même si j'avoue avoir mis plusieurs chapitres à accrocher aux personnages, et à me laisser accrocher par le scénario.


C'est lorsque l'intrigue va s'accélérer, et les péripéties conduire les deux amis à se confier l'un à l'autre, que le récit se fait plus captivant, l'auteur jonglant avec habileté entre action et flashback. Un procédé certes déjà vu dans le genre mais qui se prête bien à la présente intrigue. J'avoue également qu'aussi contemporaine que soit l'intrigue, j'ai trouvé dans ce récit une petite saveur polar noir assez agréable.

Werner, le vampire du récit, nous est présenté comme un être non-mort qui a cessé depuis des années de se mélanger à la société humaine. Il survit en s'abreuvant sur les malfrats qui réussissent à s'introduire dans les lieux où il s'est arrangé une confortable cachette. S'il dispose des facultés de métamophisme, hypnose et autre transformation en brume, il semble que le manque de sang mettent sérieusement à mal ses capacités. Il possède également une force hors du commun et est en mesure de résister aux balles d'armes à feu. La lumière du soleil peut lui être par ailleurs fatale. Par contre, aucune mention n'est faite d'autres moyens de le détruire.

Un polar fantastique plutôt bien mené, qui inaugure avec intérêt une série mettant à l'honneur un personnage vampirique aussi intéressant au niveau de sa psychologie que de son background historique. Un auteur et une série à suivre donc !



Vladkergan

Partager cet article
Repost0
5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:39
Retrouver le blog de Majanissa : http://majanissa.over-blog.com/



http://img.over-blog.com/187x300/1/68/30/35/1-Couvertures/vestige_aubes.jpgWerner Von Lowinsky était un industriel du 19è siècle, il possédait une usine familiale de fabrication d’armes dans le New Jersey. C’est un homme qui aime l’élégance,  il a un langage soigné, tout du dandy agréable à voir et à écouter.

Au 21è siècle, Barry Donovan est flic à New York. Il est actuellement sur une affaire délicate de meurtres qui touchent des hommes respectables.

Ces deux personnages vont se rencontrer sur un tchat. Le ton raffiné de l’un comme de l’autre va les rapprocher et une amitié nait entre eux. Barry trouve un confident à qui confier ses difficultés sur son enquête. Werner, cet homme d’un autre temps, aura le désir de dévoiler sa nature à cet ami qui va lui devenir très cher. Dans un premier temps, Werner utilise ses pouvoirs pour protéger et aider son ami sur cette enquête aux dessous sordides.

 

Le livre commence par « Je suis mort », je ne pourrai pas vous expliquer mais de suite j’ai aimé le ton. On n’y va pas par quatre chemins, pas de détour. Werner se présente, se décrit et je l’ai de suite bien apprécié. Il m’a fait penser aux personnages d’« entretien avec un vampire », film que j’ai beaucoup apprécié. J’ai une image très nette de Werner dans mon esprit. J’ai eu un peu plus de mal avec Barry au début. J’avais un apriori du fait qu’il était flic à New York. J’avais en tête le rustre et l’alcolo de service, j’avais peur qu’il ne fasse tâche dans mon décor. Mais non, Barry est également un homme très gracieux.

L’enquête est intéressante mais elle est pour moi secondaire. Je préfère voir comment la relation entre ces deux personnages va évoluer. D’un côté, un vampire qui doit se nourrir et qui a des manières parfois animales et l’homme de loi qui punit le crime. J’étais curieuse de connaitre les histoires de chacun. Comment Werner est devenu vampire et pourquoi Barry est considéré comme dépressif. Ils ont tous les deux un lourd passé qui se ressemble, qui d’autres qu’eux pourrait comprendre leur douleur ?

J’ai apprécié la façon dont Werner approche la frontière avec l’humanité. C’est un vampire, c’est normalement un être sans âme, sans cœur, capable de tuer de sang froid et pourtant sa manière de frôler l’humanité passe très bien. Je déteste Werner pour sa sauvagerie mais il est bien difficile de lui tenir rigueur. Malgré mon dégout pour lui à certains moments, il n’y a rien à faire, je l’aime bien.

 

Une fois les relations entre nos deux protagonistes bien établies, je me suis à nouveau intéressée à l’enquête. Elle commençait à avancer davantage et à devenir plus passionnante. Sur la fin elle repasse en premier plan et il est bien difficile de quitter le livre avant d’avoir le dernier mot de l’histoire.

 

En bref, un livre que j’ai vraiment adoré. Je l’ai lu d’une traite, je ne voulais pas me coucher et c’était une torture que de fermer le livre sans être arrivée à la fin.

Une amitié que je trouve charmante. Je me suis attachée à ces deux personnages et au vu de la dernière page, une suite est plus qu’envisageable. En tout cas je l’attends avec impatience. J’avoue même être un peu agacée de ne pas déjà avoir la suite… En tout cas ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas enthousiasmée pour un livre, ça fait plaisir !

Majanissa

Partager cet article
Repost0
5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 11:39

A lire aussi sur le blog de la librairie Critic : http://librairie.critic.over-blog.fr/article-fiche-n-560-les-vestiges-de-l-aube-de-david-s-khara-45544178.html




Mon avis :
Si l’on devait saluer le travail d’un éditeur au niveau des auteurs francophones, Rivière Blanche serait sans aucun doute en pôle position ; un dynamisme bienvenu que n’a pas manqué de couronner le prix Bob Morane 2010. Aussi personne ne sera étonné si je vous annonce que, dans la livraison mensuelle, se cache un excellent thriller fantastique…

Dans un domaine où les anglo-saxons règnent en maître, David S. Khara débarque avec un savoir-faire étonnant et une fraîcheur certaine dans un premier roman qui se déroule sur leur terrain : Manhattan. Les Vestiges de l’Aube, c’est d’abord une formidable histoire d’amitié naissante. Alors que l’on croyait à tout jamais les vampires destinés à des love story avec des adolescentes, l’auteur français prend le contrepied des tendances actuelles et raconte une histoire de mecs, un inspecteur et un vampire, de deux solitaires rapprochés par un drame similaire. Cette relation au demeurant très réussie et complexe constitue indéniablement le point fort du roman.

Mais que serait un thriller sans une plume accrocheuse qui incite à toujours tourner une page de plus ? Oui, au fait, c’est quoi pour vous, un bon thriller ? Un livre que l’on ne lâche pas. Une écriture fluide et enlevée. Une enquête haletante. Une préface de Serge Letendre. Les Vestiges de l’Aube possède toutes ses qualités, y compris la dernière (ce dont certains classiques du genre ne peuvent pas se targuer). A ces satisfactions stylistiques et littéraires se rajoute un sérieux travail de documentation, notamment au niveau de la guerre de sécession.

C’est au niveau de l’enquête policière que le bât blesse ; trop linéaire dans son déroulement, elle est un peu trop vite reléguée au second plan avant de revenir en force dans le dernier quart du roman, un dernier quart un cran au-dessus du reste, un dernier quart qui ne peut se lire qu’en une seule fois. Hormis cette imperfection que l’on peut mettre sur le compte de la jeunesse, on est bien en peine de prendre ce premier roman en défaut, voilà peut-être le plus prometteur pour la suite… car oui suite il y aura.

7,5/10 Après l’épilogue, deux certitudes pointent le bout de leur nez : Les Vestige de l’Aube n’est que le premier épisode d’une série prometteuse mais il augure surtout d'une belle carrière. A lire !

Simatural

Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 14:44

VESTIGES01Je le sus très vite, un jour, je rencontrerai cet homme. Le premier qui croiserait ma route et resterait en vie depuis que je suis un vampire.

Manhattan est en proie à une mystérieuse vague de meurtres. Barry Donovan, flic New Yorkais dévoré par le désespoir, mène une difficile enquête. Au détour d’un salon de discussion sur Internet, il fait la connaissance de Werner. Personnage passionnant et hors du temps, il se révèle un ami bien peu commun…

En compagnie du plus humain des vampires, découvrez les secrets enfouis dans les VESTIGES DE L'AUBE.

Ce thriller fantastique marque le début des aventures de Werner Von Lowinsky. Des collines de la Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de sécession à nos jours, on se laisse emporter par le flot hypnotique du premier roman de David S. Khara.

"Son héros nous semble, par bien des côtés, tellement plus humain que certains de nos frères mortels, qu'on en viendrait presque à vouloir lui ressembler."
Serge LE TENDRE (Extrait de sa préface)


Illustration
Philippe LEMAIRE

Partager cet article
Repost0

  • : dskhara.com
  • : Il a été journaliste, chef d’entreprise, et joueur de rugby ce qui ne donne pas envie de lui chercher des noises! Il est aujourd’hui écrivain à plein temps.
  • Contact

L'AUTEUR / THE AUTHOR

David Ouest France - bisIl a été journaliste, chef d’entreprise, et joueur de rugby ce qui ne donne pas envie de lui chercher des noises! Il est aujourd’hui écrivain à plein temps. David S. Khara est né en 1969 dans un endroit que la morale réprouve (le Berry). 

David Khara has always been a writer. After studying law, he stepped into journalism working for Agence France Press, and then became creative director for several advertising companies. He loves new technologies and started his own company at the age of twenty-four, becoming an online business pioneer for French industries.


More about David Khara 

RENCONTRES / APPEARANCES

  • Foire du Livre de Brive (19)
    samedi 8 et dimanche 9 novembre 2014
  • Librairie Filigranes - Bruxelles (Belgique)
    jeudi 13 novembre de 18 h à 20 h
  • Librairie La Griffe Noire - Saint-Maur-des-Fossés (94)
    samedi 15 novembre

Gif-3-sorties-2.gif       

 

Le Projet Bleiberg 10 18 Le projet Shiro
Le Projet Bleiberg
Éditions 10/18
 Le Projet Shiro
Éditions 10/18
Le Projet Morgenstern Le Projet shiro
Éditions Critic Éditions Critic
Le Projet Bleiberg les vestiges de l aube
Éditions Critic  Editions Michel Lafon et le Grand Livre du Mois 
Corée du Sud Couv Shiro Corée

Éditions Feelbooks (Corée du Sud) 

Éditions Feelbooks (Corée du Sud)
The Bleiberg Project Bleiberg couv 2
Le French Book (USA) Éditions Libre Expression (Québec)
Shiro couv 2 Morg couv
Éditions Libre Expression (Québec) Éditions Libre Expression (Québec)
leprojetbleibergblog

Le Projet Bleiberg France Loisirs

     Audiolib  France Loisirs 
Couv Québec loisirs   patient-302-david-s-khara-250pixw 
Québec Loisirs Karakter Uitgevers
 Eenheid731           
Karakter Uitgevers                  

 

 

capes0102 ImaJn'ère 2011
  Editions Rivière Blanche   ImaJn'ère 2011

INTERVIEWS


David S. Khara présente le Projet Morgenstern
France 3 Bretagne
le 29 mars 2013
Gérard Collard chronique le Projet Shiro
http://www.lesdeblogueurs.tv/
http://www.lafringalelitteraire.com/
Partie 1 - novembre 2011
http://www.lafringalelitteraire.com/
Partie 2 - novembre 2011

Editions10-18 - octobre 2011
K comme Khara : Gérard Collard pour le festival Saint Maur en poche
Gérard Collard chronique
le Projet Bleiberg
M6 - décembre 2011
France 3 Bretagne - décembre 2011