Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 09:53

 

Suivez les excursions littéraires de Lelf sur son blog hautement recommandable http://www.imaginelf.com

 

Le Projet Shiro

Auteur : David S. Khara
Couverture : Ronan Toulhoat
Editeur : Critic (Thriller)
Parution : 11/2011
Pages : 295
Prix : 19€

 

A peine sorti de sa précédente aventure, l’agent Eytan Morg doit reprendre du service. L’affaire le touche directement puisqu’un de ses proches amis a été enlevé. Mais lorsqu’il s’agit de mettre hors d’état de nuire une menace de grande ampleur, Eytan n’est pas le dernier à se jeter corps et âme dans l’enquête. Seulement cette fois il lui faudra changer ses habitudes de solitaire et faire équipe avec un ennemi farouche. Ses investigations le mèneront d’abord en République Tchèque pour éclaircir les circonstances d’un événement particulièrement meurtrier.

La grande histoire dans la petite, pour un résultat complexe et captivant

Le Projet Shiro plonge le lecteur face à une menace sournoise : microscopique mais capable de tuer à grande échelle. Ce genre de danger donne un sentiment d’urgence et crée une tension permanente. Impossible de contrôler et de mettre à terre ce qui est invisible et difficile de s’en protéger. Tout en offrant cette thématique somme toute très actuelle, David S. Khara en profite, comme dans le premier volume, pour rappeler un passé pas si lointain avec ses horreurs et leurs conséquences à court et long terme. Il en résulte une lecture oppressante, parfois fascinante, où la curiosité se mêle au rejet des atrocités commises et à la volonté de connaître le fin mot de l’histoire. Le scénario est fouillé, jonglant entre diverses époques et protagonistes, apportant des rebondissements et des révélations surprenants.
L’auteur tient le lecteur en haleine grâce à son style efficace. La narration est très bien équilibrée et les pages défilent à une vitesse folle. Bien que l’enquête d’Eytan soit pressée par le temps, le récit sait également prendre son temps afin de poser les éléments importants, les décors ou encore les personnalités, donnant ainsi corps à l’univers. Une fois lancé dans la lecture, il devient difficile de décrocher tant tout s’enchaîne de façon fluide et avec suspense.

L’être humain au cœur de l’intrigue

A eux deux, les héros expriment une grande palette de comportements et d’émotions : maturité, impulsivité, colère, compassion… Extrêmement différents de par leur vécu et leurs motivations et alors que tout semble les opposer, ils restent malgré tout très proches l’un de l’autre et attachants chacun à leur manière, malgré leurs défauts. C’est là une des grandes forces de ce roman que de réussir à attirer sympathie, compassion et attachement du lecteur même pour des personnages a priori antipathiques et/ou dans “le mauvais camp”.
L’évolution des rapports entre les deux protagonistes est un point majeur de ce roman, au même titre que la menace mortelle qui pèse sur le monde. Le Projet Shiro permet de mieux connaître ces tueurs redoutables, d’appréhender toute leur complexité, de comprendre leur vision du monde ainsi que ce qui les a amenés à être tous deux ce qu’ils sont devenus.

Les personnes qu’ils sont amenés à croiser ne sont pas en reste. Du petit journaliste inconscient des enjeux d’une telle enquête en passant par l’ennemi qui embauche Eytan, tous ont été dotés d’une personnalité crédible, ce qui permet de s’attacher à eux, de les mépriser ou, du fait d’ambiguïtés développées, de ne savoir comment se positionner par rapport à eux.
L’humain est donc encore une fois au cœur du développement, les personnages tentant de comprendre leur rôle au milieu des folies qui les entourent. Les conséquences des expérimentations de Shiro et de Bleiberg, qui font froid dans le dos, montrent des ramifications imprévisibles et surprenantes, scientifiquement bien sûr mais également de façon personnelle pour les hommes et femmes qui se trouvent sur leur chemin, de la guerre et à aujourd’hui.

Une complexité appréciable, des questionnements profonds

En plus de servir un récit rythmé et haletant, Le Projet Shiro aborde des questionnements assez forts. L’auteur ne se contente pas de nous servir les gentils contre les méchants. En effet, tout en mettant l’humain au centre de toute action, il incite à se poser des questions, le force à percevoir la problématique selon un autre point de vue, parfois opposé au sien, jusqu’à questionner la notion de bien et de mal mêmes. Cela commence par le héros : Eytan Morg, à la fois tueur implacable et protecteur de la vie des innocents, qui se retrouve à travailler avec ses ennemis pour le bien de ces derniers. Difficile pour les héros eux-mêmes de s’y retrouver par moments, leurs convictions personnelles sont mises à rudes épreuves, tout comme leur intégrité morale. La fin justifie-t-elle les moyens ? La question est abordée à de nombreuses reprises.
Face à l’horreur et au stress l’auteur oppose de façon bienvenue quelques pointes d’humour et des instants plus innocents qui touchent aussi bien des citoyens lambda que les tueurs de longue date, permettant ainsi au lecteur comme aux protagonistes de reprendre son souffle avant de continuer la lecture ou la lutte.

Une intrigue habilement construite servie par un style fluide où se mêlent subtilement tension et légèreté, des personnages d’une densité incontestable, des thématiques actuelles scientifiques et humaines, Le Projet Shiro est encore une belle réussite pour les Editions Critic et David S. Khara. Encore plus abouti que Le Projet Bleiberg, l’auteur évolue une nouvelle fois et offre une lecture des plus prenantes. Rendez-vous est pris avec plaisir pour Le Projet Morgenstern, troisième opus annoncé de la série.

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 08:57

Retrrouvez des chroniques sur le cinéma, la littérature et la musique sur

http://diversion.over-blog.com

 

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTb4aeaPc4GRXapVPYUefilyh9uWbj_GhfDWgGCYcavj_PJBmbyNg

   

Second volet de la trilogie du Projet Bleiberg avec son personnage, Eytan Morgenstern.

Le héros est un agent du Mossad et est la preuve vivante et génétiquement modifié du projet Bleiberg.

Le premier volet se terminait par la destruction du laboratoire qui a changé à jamais la vie d'Eytan. Le roman ne laisse aucun fin ouverte qui présage d'une suite. L'histoire a son dénouement. La suite est tout simplement annoncée dans une dernière page. Et lorsque l'on fini le 1er tome on n'a qu'une hâte, celle de retrouver Morgenstern dans le projet Shiro.

La trame est identique. Chassé croisé des époques. En fond un fait historique narré dans son contexte Vs un nouveau protagoniste de nos jours. Le roman serait la conséquence d'un effet papillon ou bien l'issue d'une longue, très longue chaîne. Mais ce deuxième volet est plus compliqué à suivre. Il y a notamment de nombreux flash-back pour expliquer les conséquences du présent.

On ne lit pas ce roman, on le voit.

En lisant le captivant projet Bleiberg on ressent déjà cette sensation. Pour le projet Shiro ça n'est plus seulement une impression, le film se déroule derrière votre rétine au fil des pages. Je vois Elena. Elena l'ennemi juré d'Eytan. L'évolution des rapports entre eux est délectable. Une fois de plus et plus que jamais, la vision cinématographique de ce roman est un blockbuster. Film d'action, d'espionnage, de danger bactiérlogique avec une pincée de sensualité. Je n'apprécie pas les James Bond et films du genre. Pourtant si le projet Shiro connait le même sort, en toute logique ça devrait être le cas, que son prédécesseur, j'irai certainement voir l'adaptation du roman. Peut-être que pour apprécier ce genre je dois passer par le roman tout d'abord.

Derrière le projet Shiro se cache les expériences de l'unité 731. Pire encore que le projet Bleiberg. Si tant est que l'on puisse les hierarchiser.

David S. Khara nous embarque dès le début. Pas étonnant puisqu'on est ravi de retrouver le grand chauve en baggy. Bien que le dénouement plus tarabiscoté que la direct et explicite issue du projet Bleiberg, le personnage d'Eytan est étoffé et on rit bien plus grâce aux dialogues caustiques que ce dernier échangera tout du long avec Elena et Branislav.

Je disais dénouement sinueux en pensant au personnage de Sean Woodridge. Ca n'est pas ses motivations qui sont obscures mais ses méthodes. Enfin, cette partie m'a laissée un peu sur le côté.

Toutefois ça n'a pas entamé le plaisir de lire ce deuxième tome bien que ma préférence aille au premier. Il se passe évidemment pleins de choses dans le projet Shiro. Sous ses airs hollywoodiens on y apprend des choses qu'on aurait préféré ignorer ou que l'on ne pensait même pas qu'elles pouvaient exister.

Voici une phrase tiré du roman qui se trouve sur la quatrième de couverture:

"Fallait-il que l'inexorabilité de la mort ne suffise plus aux humains pour qu'ils veuillent à ce point s'assurer qu'elle ne soit jamais en retard à ses rendez-vous?"

Entre temps le projet Bleiberg est sorti en poche, collection 10|18. Le roman rencontre un véritable succès, mérité. Et c'est loin d'être fini.

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/7/4/6/9782264054647.jpg


L'adaptation cinématrographique est en cours. A l'idée de voir le film l'analogie a un rendez-vous amoureux pourrait se faire. Je suis excitée autant que j'appréhende le moment. Cette crainte concernera essentiellement en la découverte de la personne qui jouera le rôle d'Eytan Morgenstern.

Il a beau être un géant, je lui serrerai bien la paluche à Morg en me faisant un torticolis.

David S.Khara donne vie à ses personnages. On a envie de les connaître.

   

Très bonne lecture. En attendant l'épilogue avec le Projet Morgenstern.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:35

Retrouvez les chroniques de Lydie sur http://www.zonelivre.fr

INFOS EDITEUR

Le Projet shiro

Parution aux éditions Critic en novembre 2011

1957. États-Unis, Maryland. Centre de recherches bactériologiques de l’armée américaine. Le professeur Jane Woodridge mène des expérimentations à haut risque. Soudain, l’alarme retentit…

De nos jours, République tchèque. Au mauvais endroit, au mauvais moment ! Fuyant ses problèmes conjugaux, Branislav Poborsky se rend chez ses parents. Sur la route, il découvre un village bouclé par la police et voit sa vie basculer…

Lorsque son mentor se fait enlever, l’agent du Mossad Eytan Morgenstern doit faire équipe avec sa rivale. Enrôlé de force dans un combat qui n’est pas le sien, il devra tout tenter pour mettre fin aux agissements d’un mystérieux groupuscule entré en possession d’armes de destruction massive. Quand vos ennemis d’hier deviennent vos meilleurs alliés, quand l’humanité semble prête à répéter les erreurs du passé, que peut bien faire un homme contre la folie qui ne va pas manquer de suivre…

(Source : Editeur)

 

  • Pages : 320
  • ISBN : 9782953499865
  • Prix : 19 €

LA BOUTIQUE

L’AVIS

Ce roman est le troisième de l’auteur mais le second volet des aventures d’Eytan Morgenstern, l’agent du Mossad aux pratiques si peu orthodoxes. On a plaisir à retrouver ce personnage au destin incroyable et dont la force herculéenne laisse peu de chance à ses opposants.

Cette fois-ci Morg est aux prises avec des terroristes et se retrouve, malgré lui partenaire de son ennemie mortelle.

Le couple que forment les deux protagonistes donne une note humoristique à ce récit qui nous raconte (comme dans le Projet Bleiberg) un épisode sombre de l’Histoire. Après l’Allemagne Nazie, il évoque les atrocités commises par les Japonais durant la seconde Guerre mondiale. Faits terrifiants, peu connus chez nous.

Grâce à ce roman, passionnant et toujours aussi bien écrit, on découvre à nouveau la face sombre de l’humanité en vivant l’aventure haletante d’un personnage attachant et haut en couleurs.

A lire absolument.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 08:28


Le projet Shiro ★★★+

de David S. Khara – (2011) – 295 pages

Editions Critic

4eme de couverture: 1957, Utah. Centre de recherches bactériologiques de l’US Army. J. Woodridge mène des expériences périlleuses. Début du XXIe siècle, République tchèque, Branislav Poborsky, journaliste sportif, quitte Prague pour fuir ses problèmes conjugaux. Sur la route de Pardubice, il découvre un village bouclé par la police et devient le seul témoin d’un drame inimaginable.

Mon avis:

J’ai dévoré le premier opus en même pas deux jours, et c’est la même chose qui s’est produite avec ce deuxième tome, très réussi lui aussi ! David S. Khara est mon auteur coup de coeur de ce début d’année 2012 ! Eh oui rien que ça ! Cette trilogie (car une suite est prévue) est impeccablement maîtrisée: aucun temps mort, chaque détail à son importance, révélations à gogo, et un final incroyable. J’y ais cru, j’ai été bluffée :)

On retrouve ici l’agent du Mossad, Eytan Morgenstern, peu de temps après la fin de l’affaire Bleiberg. Il est donc indispensable d’avoir lu le premier tome au préalable. Si je ne l’avais pas lu, je pense que j’aurais été perdue et je n’aurais pas autant apprécié ma lecture. Eytan est l’archétype du gros dur au coeur tendre. J’aime à la folie ce personnage ! Bon, c’est vrai que je ne serai pas rassurée si je le croisais dans la rue.. :p Mais je trouve qu’il est attendrissant, notamment en raison de son passé obscur.

Dans ce livre, il doit s’associer à son ennemie jurée Elena, qui comme lui, a été génétiquement modifiée. Leur collaboration ne sera pas des plus simples, mais ça donne des situations très jouissives et amusantes, même si j’ai trouvé qu’il y a avait un peu moins d’humour (c’est le trio Eytan-Jay-Jacky qui était à mourir de rire dans le premier).

Ici encore, des flash-back nous replongent dans le passé. Il est encore question des atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale, et les répercussions sur le présent. Certaines descriptions font frémir.. Le projet Bleiberg nous lançait sur la piste du mystérieux patient 302. Dans le projet Shiro, on cherche à comprendre ce qu’est l’unité 731.

J’ai aimé le duo Elena-Eytan. Lui reste toujours humain même si son travail le pousse à éliminer des hommes. Elle, a le profil de la tueuse sans scrupule. La confrontation entre ces personnages est vraiment intéressante :)

Dans ma chronique précédente, je n’avais pas assez insisté sur le style de S. Khara. Son écriture est vraiment efficace, fluide. On parvient parfaitement à visualiser les scènes qu’il décrit (même les plus affreuses :s). Et c’est avec joie, qu’à la fin du roman j’ai appris que le projet Bleiberg est en cours d’adaptation au cinéma.

Encore un grand merci à la librairie Dialogues et à Caroline pour ce roman très plaisant.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 10:00

Le Projet Shiro vu par Paikanne sur http://paikanne.skynetblogs.be

Présentation. 1957. États-Unis, Maryland. Centre de recherches bactériologiques de l'armée américaine. Le professeur Jane Woodridge mène des expérimentations à haut risque. Soudain, l'alarme retentit...

De nos jours, République tchèque. Au mauvais endroit, au mauvais moment ! Fuyant ses problèmes conjugaux, Branislav Poborsky se rend chez ses parents. Sur la route, il découvre un village bouclé par la police et voit sa vie basculer...

Lorsque son mentor se fait enlever, l'agent du Mossad Eytan Morgenstern doit faire équipe avec sa rivale. Enrôlé de force dans un combat qui n'est pas le sien, il devra tout tenter pour mettre fin aux agissements d'un mystérieux groupuscule entré en possession d'armes de destruction massive. Quand vos ennemis d'hier deviennent vos meilleurs alliés, quand l'humanité semble prête à répéter les erreurs du passé, que peut bien faire un homme contre la folie qui ne va pas manquer de suivre...

shiro.jpg

Mon avis. Après Non Stop, je ne vais de nouveau pas me démarquer de bon nombre de blogueurs puisque j’ai lu Le Projet Shiro et cela, pendant les examens (si c’est pas de la procrastination, ça). Bien avant la première page, je me réjouissais de refaire un bout de chemin au côté d'Eytan, ce "géant vert" aux énormes paluches rencontré dans Le Projet Bleiberg. Et d’emblée, j’ai eu l’impression de retrouver quelqu’un d’appréciable laissé temporairement au bord de la route, un compagnon côtoyé l’espace de quelques heures mais avec lequel le courant est passé.

Première constatation : l’humour qui, chez moi, avait fait mouche lors de la lecture du Projet Bleiberg est toujours présent et j’en suis ravie ; il est une composante majeure de ces récits, comme s’il était indispensable de décompresser face à un propos lourd, presque indicible.

S’immisce malgré tout assez vite en moi, progressivement, un malaise insidieux lorsqu’Eytan est forcé de collaborer avec Elena, son ennemie "wonderwomanesque", aussi chaleureuse qu’un pain de banquise, dénuée de tout sentiment, à la Kristanna Loken dans Terminator 3 : Le soulèvement des machines. Conséquence : je reste sur le qui-vive, très attentive aux mots, parce je me dis que cette sculpturale beauté glaciale n’aura de cesse d’éliminer Eytan ; je me devais donc de rester vigilante (comme si, je pouvais avoir une quelconque influence sur l’évolution de l’action !).

Un duo d’enfer (on ne peut mieux dire) donc, chargé de retrouver la trace d’un groupe qui semble s’être procuré une arme bactériologique… Les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit, au fil des flashbacks qui permettent d’écrire la trame de cette intrigue d’où l’Homme ne ressort nullement grandi. Au contraire. Des faits à travers lesquels la souffrance et la douleur n’ont d’égales que la cruauté.

De nouveau beaucoup d’efficacité dans cette enquête mâtinée d’Histoire ; un fil que l’on déroule l’air de rien, au rythme des pages qui se tournent, presque animées d’une vie propre, tant la curiosité est pressante…

Pour info., Le Projet Bleiberg vient de sortir en format poche : un beau cadeau pas cher Clin d'œil
Partager cet article
Repost0
15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 10:00

 

projet_bleiberg.jpgUne chronique de Cassiopée.

Un zeste de Robin Cook pour les expérimentations scientifiques…

Un zeste de John Grisham pour le rapport à la bourse, à l’argent, aux grandes firmes économiques…

Un zeste de Clive Cussler pour les militaires, les femmes (une gentille – avec un peu d’amour –, une méchante, et quelques seconds rôles …), ainsi qu’un humour de bon aloi tournant parfois en dérision les situations les plus tendues… sans oublier le rapport passé/présent…

Tous ces grands noms du roman policier n’ont qu’à bien se tenir, un bon auteur est né !
David S. Khara a réussi un savoureux mélange de tous ces genres pour nous entraîner dans un récit étourdissant, bien construit, aux nombreux rebondissements et à l’écriture de qualité.

Jay Novaceck, jeune trader new yorkais, mène une vie qui lui plaît malgré une enfance douloureuse qu’il a du mal à oublier. Un événement fâcheux va le faire basculer dans le clan « des dépressifs alcooliques » … il survit tant bien que mal jusqu’au jour où , deux militaires sonnent à sa porte pour lui annoncer que son père est mort … Il le détestait et sa première pensée sera « bon débarras » … Sa mère le suivra de peu mais avant de mourir, elle aura eu le temps de lui remettre quelque chose…

Sa vie va se trouver bouleversée du jour au lendemain sans qu’il ait le temps de se poser.
Tous ses repères volent en éclats, ses certitudes sont ébranlées.

De ce fait, il va partir à la découverte de son père, mais pas seulement …. une terrible menace pèse sur l’humanité et il l’apprend en faisant ses recherches. Qui était vraiment ce père qui l’a abandonné, pourquoi l’a-t-il laissé ? Que cachait-il?

Confronté à des dangers qu’il n’avait même pas envisagés, Jay ira à la rencontre de son géniteur, mais encore de lui-même, des autres, élargissant sa vision et cessant de se regarder le nombril…

Le rythme est haletant, passionnant, car on passe des impressions de Jay, qui donne ses ressentis, analyses des faits, pose ses interrogations (emploi du pronom « je ») à une narration classique (à la troisième personne) alternant les faits présents à des incursions dans le passé. Le passé revisité de façon subtile avec des personnages historiques ayant existé et d’autres totalement fictifs, dans un amalgame très bien dosé et assez vraisemblable (sauf le « fait » en lui-même mais cela ne nuit pas à l’intrigue). De plus, pour éclairer le lecteur, sans tomber dans des longueurs inutiles, certaines explications sont apportées par le biais des notes du père de Jay (on reprend alors la narration à la première personne, plus légère et nous mettant tout de suite dans l’ambiance.)

C’est donc une construction originale et superbement bien dosée qui donne en partie sa «force » à ce policier, d’autant plus que les différents genres d’écriture peuvent se côtoyer dans un même chapitre, évitant tout phénomène de lassitude.

Les différents protagonistes, quant à eux, sont humains, avec des forces, des faiblesses, des parts d’ombre et des blessures.

L’auteur aurait pu forcer « le trait » en essayant d’approfondir la personnalité de chacun des individus mais il a su leur donner un vrai caractère sans alourdir son récit qui rebondit ainsi de pages en pages.

De plus, ça et là, il distille quelques réflexions un peu plus profondes, nous montrant qu’il sait réfléchir : « Le suicide n’est pas une preuve de courage, mais d’abandon. Des erreurs, des fautes, nous en commettons tous. La force d’un homme ne se mesure pas au nombre de coups qu’il peut donner. », autant que manier l’humour.

«Je mate sa chemise gonflée par sa petite poitrine ferme.Au diable les fantasmes : soit je lui mets un pain, soit je saute de l’avion pour ne plus voir sa gueule. »

Les esprits chagrins (et il y en aura certainement) diront que tout cela est un peu trop caricaturé, presque « américain ». Il n’empêche qu’on ne voit pas le temps passer en lisant cet opus que je recommande fortement pour les amateurs du genre.

Cassiopée.

Autre chronique sur un roman de David S. Khara : le projet Shiro (chronique d’Albertine)

Auteur: David S. Khara
Titre : Le projet Bleiberg
Éditions : 10/18 (Novembre 2011)
Domaine : Policier
Nombre de pages : 308

Quatrième de couverture

Son père ? Assassiné. Sa mère ? Assassinée. Pour Jay Novacek, la semaine commence à être chargée. D'autant qu'en terme d'héritage, à part un drapeau américain, un médaillon nazi et un agent du Mossad à ses trousses, ce n'est pas l'Eldorado. Pire, il semblerait qu'on se dispute sa tête à grands coups de revolver... Peu habitué à danser avec les balles, Novacek va devoir apprendre. Et vite, s'il veut survivre.
Venue des heures les plus sombres de l'Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l'humanité tout entière. N'est-il pas déjà trop tard pour l'arrêter ?

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 14:38

La présentation de la boutique http://www.phenomenej.fr/

Du lourd, du très lourd : David S.khara, Thomas Geha et Lionel Davoust seront là en chair, os et esprit pour répondre à (presque) toutes vos questions et dédicacer leurs ouvrages.
Nous vous désaltérerons de boissons fraiches et chaudes que vos gorges asséchées par l’émotion puissent continuer les passionnantes conversations qui ne manqueront pas de fuser…


David S. Khara 10/18   Davoust-Lionel 2010 thomas geha portrait pf c

 

 

 

David S. Khara dédicacera « Le projet Shiro » le second volet entamé par « Le projet Bleiberg », déjà un énorme succès dont vous trouverez les chroniques dans « La tête en noir » N°153 et « La tête en l’ère » N°15 (à télécharger gratos sur le site !), Thomas Geha dédicacera « La guerre des chiffoneurs » dont son admiratrice secrète Poème prépare une chronique pour « La tête en l’ère » N°16 à paraître au 1er février, Lionel Davoust honorera de son auguste signature le premier volume de « Léviathan » : « La chute » dont vous trouverez la chronique dans « La tête en noir » N°153.

 

 

 

Vous pourrez en profiter pour faire dédicacer les autres livres de ces magnifiques écrivains.

 

Merci à eux d’éclairer de leurs talents notre modeste échoppe…

Phénomène J

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:00

Retrouver l'intégralité des chroniques de Luis Alfredo sur http://www.rayonpolar.com

Le Projet shiro

Une lecture de
L A

 

Le « Projet Bleiberg » avait pour toile de fond le nazisme et la mise en œuvre de ses théories raciales. D'ailleurs, le « héros » de ce thriller, Eytan Morg, était le fruit de ces expérimentations.
Avec le « Le Projet Shiro », David S Khara poursuit son exploration des atrocités du siècle dernier avec la même méthode : définir un espace textuel dont le champ sera un thriller aussi percutant qu’une sublimité et un hors-champ historique situé entre la Mandchourie et le Japon, dans la décennie 1936-1946.

 

Thriller, « Le projet Shiro », en mettant en scène un duo de personnages aux caractères opposés qui va devoir travailler de concert, constitue la quintessence du « buddy novel».
Eytan, agent du Mossad, consacre sa vie à pourchasser les criminels de guerre et à combattre le « Consortium », une organisation qui par bien des aspects ressemble au SPECTRE de l’Ian Fleming. Elena, tueuse patentée, travaille pour ce « Consortium » et n’est jamais aussi déçue que lorsqu’elle peine à neutraliser sa cible. Ces deux agents, qui semblent se vouer une haine indéfectible, vont traverser l’Europe et aboutir au Japon, œuvrant en parfait accord afin de neutraliser la menace bactériologique qu’agitent de mystérieux terroristes.
Et si lorsque vient le dénouement, Elena ne renonce à tuer Eytan ce n’est peut-être, parce qu’au-delà des dissemblances ils sont les jumeaux de l’inhumanité...

 

L’aspect historique de ce roman se résume à un nom et un numéro : Shirô Ishii dirigeait l’Unité 731 (note)

 

Comment David S Khara parvient à amalgamer Histoire et Thriller ? Ce secret constitue le troisième aspect de ce roman, aspect que l’on ne peut découvrir qu’en le lisant, avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’industrie cinématographique ne s’en empare, car, un peu plus tôt, un peu plus tard , inévitable est certain.

 

 

 

Note : (d’après Wikipédia)

 

Unité 731 était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise, implantée en Mandchourie. Dirigée par Shirô Ishii à partir de 1932, elle se consacrait officiellement « à la prévention des épidémies et la purification de l'eau », mais en réalité effectuait des expérimentations sur des cobayes humains.
Ces cobayes humains étaient appelés « maruta », ce qui, en japonais, signifie billot, bûche ou bille de bois.
Par un judas aménagé dans la porte d’acier de chaque cellule, les gardiens vérifiaient l’état des maruta enchaînés. Ils voyaient des membres pourris, des bouts d’os qui pointaient hors des chairs noires de nécrose. D’autres suaient dans une fièvre atroce, se tordant et gémissant de douleur. D’autres avaient le corps gonflé, d’autres étaient squelettiques. Certains étaient couverts de blessures ouvertes ou de cloques.
On se livrait à la vivisection de détenus. Certains furent bouillis vifs, d’autres brûlés au lance-flammes, d’autres congelés, d’autres subirent des transfusions de sang de cheval ou même d’eau de mer, d’autres ont été électrocutés, tués dans des centrifugeuses géantes, ou soumis à une exposition prolongée aux rayons X. Des détenus furent complètement déshydratés, c’est-à-dire momifiés vivants. On les desséchait jusqu’à ce qu’ils meurent et ne pèsent plus qu’un cinquième de leur poids normal. On étudiait également sur eux les effets du cyanure d’hydrogène, d’acétone et de potassium. Certains détenus étaient affamés et privés de sommeil, jusqu’à la mort.
Selon les travaux publiés en 2002 par le Symposium International sur les Crimes de la Guerre Bactériologique, le nombre de personnes décédées en Chine suite aux expérimentations et à l'usage des armes bactériologiques par l'Armée impériale japonaise s'élève à plus de 580 000.
En raison d'un pacte conclu en 1946 entre le général Douglas Mac Arthur et Hirohito, les officiers de l'unité n'ont pas comparu devant le Tribunal de Tôkyô. « En échange » les États-Unis ont reçu de Shirô Ishii l'ensemble des résultats des tests menés à l'unité 731, résultats qu'il avait conservés dans sa fuite ; il a ainsi bénéficié d'une totale impunité.

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 10:00

Ouest France - 10 11 décembre 2011

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 14:58
Partager cet article
Repost0

  • : dskhara.com
  • : Il a été journaliste, chef d’entreprise, et joueur de rugby ce qui ne donne pas envie de lui chercher des noises! Il est aujourd’hui écrivain à plein temps.
  • Contact

L'AUTEUR / THE AUTHOR

David Ouest France - bisIl a été journaliste, chef d’entreprise, et joueur de rugby ce qui ne donne pas envie de lui chercher des noises! Il est aujourd’hui écrivain à plein temps. David S. Khara est né en 1969 dans un endroit que la morale réprouve (le Berry). 

David Khara has always been a writer. After studying law, he stepped into journalism working for Agence France Press, and then became creative director for several advertising companies. He loves new technologies and started his own company at the age of twenty-four, becoming an online business pioneer for French industries.


More about David Khara 

RENCONTRES / APPEARANCES

  • Foire du Livre de Brive (19)
    samedi 8 et dimanche 9 novembre 2014
  • Librairie Filigranes - Bruxelles (Belgique)
    jeudi 13 novembre de 18 h à 20 h
  • Librairie La Griffe Noire - Saint-Maur-des-Fossés (94)
    samedi 15 novembre

Gif-3-sorties-2.gif       

 

Le Projet Bleiberg 10 18 Le projet Shiro
Le Projet Bleiberg
Éditions 10/18
 Le Projet Shiro
Éditions 10/18
Le Projet Morgenstern Le Projet shiro
Éditions Critic Éditions Critic
Le Projet Bleiberg les vestiges de l aube
Éditions Critic  Editions Michel Lafon et le Grand Livre du Mois 
Corée du Sud Couv Shiro Corée

Éditions Feelbooks (Corée du Sud) 

Éditions Feelbooks (Corée du Sud)
The Bleiberg Project Bleiberg couv 2
Le French Book (USA) Éditions Libre Expression (Québec)
Shiro couv 2 Morg couv
Éditions Libre Expression (Québec) Éditions Libre Expression (Québec)
leprojetbleibergblog

Le Projet Bleiberg France Loisirs

     Audiolib  France Loisirs 
Couv Québec loisirs   patient-302-david-s-khara-250pixw 
Québec Loisirs Karakter Uitgevers
 Eenheid731           
Karakter Uitgevers                  

 

 

capes0102 ImaJn'ère 2011
  Editions Rivière Blanche   ImaJn'ère 2011

INTERVIEWS


David S. Khara présente le Projet Morgenstern
France 3 Bretagne
le 29 mars 2013
Gérard Collard chronique le Projet Shiro
http://www.lesdeblogueurs.tv/
http://www.lafringalelitteraire.com/
Partie 1 - novembre 2011
http://www.lafringalelitteraire.com/
Partie 2 - novembre 2011

Editions10-18 - octobre 2011
K comme Khara : Gérard Collard pour le festival Saint Maur en poche
Gérard Collard chronique
le Projet Bleiberg
M6 - décembre 2011
France 3 Bretagne - décembre 2011